Végétaux commençant par la lettre A

(en cours)

A - Nom de la plante : Alkekenge,(Physalis alkekengi)
Appelée aussi : Coqueret, Cerise d’hiver, Cerise des juifs, Coccigrole, Lanterne, Amour en cage.
Origine du nom :
de : Physalis alkekengi, : “qui vaut surtout contre les empêchements d’urine“.
1 – Description.
L'alkékenge est une plante vivace à tige dressée, dont les feuilles groupées par deux, longuement pétiolées, ovales, légèrement dentées, ont un bord onduleux. Les fleurs, visibles de mai à octobre, sont assez grandes et se trouvent à l'aisselle des feuilles. Elles donnent un fruit, une sorte de baie globuleuse et charnue, enfermé dans le calice très agrandi, parcheminé et d'un beau rouge orangé, formant un lampion fort décoratif.
Culture & Récolte
L'alkékenge se trouve facilement dans les haies, les champs, mais peut se cultiver dans les jardins, pour sa beauté à l'automne, et le plaisir de récolter ses fruits ensuite. On le cultive en divisant les souches ou en semis au printemps dans une terre légère, sablonneuse et ensoleillée. Il suffit de les repiquer au bout de deux mois, en plein champ, dans le jardin il préférera les terrains calcaires. Seuls les fruits se récoltent à leur maturité, vers le mois de septembre. Ils sont séchés dans des endroits secs et aérés.
3 – Vertus.
Diurétique par excellence, on l’emploi contre la goutte, les calculs rénaux, les rhumatismes, l’albuminurie, les affections urinaires en général. Il est possible de consommer le fruit frais ou d’en faire un vin, il entre dans la composition du sirop de chicorée.
C – Recettes pour guérir. (Aucun résultat garanti !)
On le prépare en décoction pendant 5 minutes, à raison d’une cuillerée à soupe par quart de litre d’eau. Il est nécessaire de prendre cette dose trois ou quatre fois par jour. Un traitement de quelques jours suffit dans certains cas.

(en cours)

A - Nom de la plante : Anémone hépatique
A - Nom de la plante : , ( )
Appelée aussi :
Origine du nom :
1 – Description.
Anémone hépatique - famille des renonculacées.
Petite plante vivace, légèrement velue, à feuilles persistant l'hiver, en forme de 3 lobes. Elle fleurit d'avril à mai dans les forêts, rocailles, sur terrain humide et calcaire.
Culture & Récolte
Langage des Fleurs.
2 – Histoire.
Symbolique.
Croyances.
Les Anciens utilisaient les feuilles d'anémone à des fins divinatoires. Le procédé, du nom de claquette, était connu de Pollux (IIe s. apr. J.-C.), qui l'explique ainsi : "On prend une feuille de pavot ou d'anémone ; on la pose sur le pouce et l'index de la main gauche réunis en cercle et on la frappe avec le creux de la main droite. Si le bruit que fait entendre la feuille en se déchirant est sonore, on peut espérer dans l'amour de son bien-aimé."

3 – Vertus.
Usages et propriétés médicinales : elle tire son nom du grec hêpar qui signifie le foie, allusion à la forme de ses feuilles qui symbolisent les 3 lobes de cet organe. Comme pour la pulmonaire, on notera la ressemblance entre certains organes de la plante et du corps humain. La plante par cette signature veut nous montrer ses pouvoirs. Mais attention à la "théorie des signatures" qui voulait que vu la forme de ses feuilles, elle soit bienfaisante pour le foie. Il s'agit avant tout d'une plante vénéneuse.
B - Recettes pour se nourrir.
C – Recettes pour guérir. (Aucun résultat garanti !)

(en cours)

A - Nom de la plante : Arbousier, (Arbustus unedo)
Appelée aussi : Arbre aux fraises, Fraisier en arbre, Frôle, Olonie.
Origine du nom :
1 – Description.
L'arbousier est un petit arbre à la tige noueuse et rameuse, pouvant atteindre quelquefois 10 mètres de hauteur. L'écorce, gris brunâtre à la base, devient rougeâtre à la partie supérieure. Les feuilles, alternes, sont ovales, oblongues, dentées, coriaces, d'un beau vert dessus, plus pâle dessous. Les fleurs, blanches, visibles d'octobre à janvier, odorantes, sont disposées en grelots formant ainsi une petite grappe à l'extrémité des rameaux. Le fruit globuleux, de 1 ou 2 centimètres, à la peau verruqueuse, est jaune d'abord, puis rouge orangé à sa maturité.
Culture & Récolte
L'arbousier est très commun sur le bassin méditerranéen, le Sud Ouest surtout, sur le bord de l'Atlantique. Il aime les régions montagneuses et les bois arides. Plante essentiellement sauvage, sa culture est très rare. L'arbousier se propage par les graines semées dès leur maturité, placées sur couche sous un châssis. On les protège pendant l'hiver, et au printemps on repique les jeunes plantes. Les feuilles se récoltent à l'automne, le bois et la racine peuvent l'être à la même époque ou au printemps. Les fruits, qui sont à maturité en janvier, se ramassent lorsqu'ils sont bien rouges.
2 – Histoire.
Sacré chez les romains, l’Arbousier était l’attribut de la nymphe Carna, épouse de Janus, le dieu aux deux visages. En pays berbère, il n’est pas rare aujourd’hui encore de voir des arbousiers recouverts d’étoffe ; ce sont des malades qui viennent ainsi chercher une guérison magique.
3 – Vertus.
Les fruits de l’Arbousier peuvent, comme dans les pays arabes, se préparer en marmelade, ils sont diurétiques et astringents contre la diarrhée. La racine, fortement astringente, est utilisée contre la tension trop élevée, pour stimuler la circulation du sang, lutter contre l’artériosclérose et les pertes blanches.
C – Recettes pour guérir. (Aucun résultat garanti !)
Les feuilles et les racines se préparent en décoction pendant 5 minutes en en mettant une cuillerée à soupe par tasse. En prendre deux ou trois tasses par jour.

(en cours)

A - Nom de la plante : Aubier de tilleul,( )
Appelée aussi :
Origine du nom :
1 – Description.
Culture & Récolte
Langage des Fleurs.
2 – Histoire.
Arbre jadis consacré à Vénus, qui au dire de Sainte Hildegarde (grande herboriste du moyen-âge) conjurait les pestilences.
Croyances.
3 – Vertus.
B - Recettes pour se nourrir.
Remise en forme. La cure est à faire pendant 21 jours, renouvelable à chaque changement de saison. Le premier jour prendre un bol (trois fois par jour et après chaque repas) d’une décoction d’aubier de tilleul, et idem le second jour mais avec une infusion de prêle. Maintenez cette alternance pendant les trois semaines. N’oubliez pas que les plantes ont des principes actifs puissants, le surdosage est fortement déconseillé.
C – Recettes pour guérir. (Aucun résultat garanti !)

(En cours).

A - Nom de la plante : un aconit, (aconitum napellus)

Appelée aussi :

Origine du nom.
Du grec : akoniton.

1 – Description.
Plante vénéneuse des régions montagneuses d’Europe et d’Asie centrale, à feuilles vert sombre et à fleurs bleues ou violettes possédant un pétale supérieur en forme de casque, cultivée comme plante d’ornement, d’une hauteur d’un mètre environ. Famille des renonculacées.

Culture & Récolte.
Parties utilisées : racines et feuilles.
Récolte : en juin (attention, l'aconit est l'une des espèces les plus toxiques du monde végétal : un simple contact cutané peut provoquer des empoisonnements délirants)

Langage des Fleurs.
Symbolique.

2 – Histoire.
Depuis des temps très reculés, l'aconit fut utilisé comme poison de flèches ou d'appâts. Cet "arsenic végétal" (Pline) était aussi une drogue officielle qui servait à exécuter les condamnés à mort. Elle fut également utilisée comme aphrodisiaque, bien qu'elle soit dangereuse.

Croyances.
Ses effets transcutanés ont fait de l'aconit l'un des constituants du célèbre onguent des sorcières avec la belladone, le datura, le pavot, la ciguë et la jusquiame noire. Cet onguent plongeait les sorcières dans un état second, créant toute sorte de fantasmagories : vol sur un balai, présence au sabbat, transformation en loup ou chat, etc. Cependant les démons et loups-garous craignaient l'aconit comme la peste et contournaient de loin les maisons dans lesquelles on avait suspendu des bouquets de ses fleurs fraîches.

3 – Vertus.
Redoutable poison (une infime quantité entraîne la mort).

C – Recettes pour guérir. (Aucun résultat garanti !)
Ne l’utilisez pas !!!!